Les années Warembourg et les années Pecqueur

Avant le long règne de Jean-Pierre Warembourg, alors que le Président Général de l'USSO est le docteur Russel, cinq ans de suite, l'USSO rate l'accession en DH d'un poil mais, belle consolation, la saison 69/70 voit les " noir et blanc " briller en coupe de France. Gainsbourg défraie la chronique musicale avec " je t'aime moi non plus " l'USSO défraie la chronique sportive en sortant les pros boulonnais avant de succomber en 32ème devant le stade de Reims, où jouait René Sillou. Dans la foulée, les équipiers de Maeght et Feys, jeune prodige local, retrouvent la DH sous la houlette d'Albert Dubreucq, un ancien du grand LOSC d'après guerre. Il suffira de cinq années aux Bogaert, Maillart, Ligocki, Nazih, Pouillart et consorts pour accéder en D3, le plus haut niveau amateur. Sillou prend les rênes de l'équipe fanion pour un long bail de 7 ans avec Bergues, Largillière… et tant d'autres, mais sans Feys victime d'une vilaine fracture.

C'est l'heure des changements…
L'USSO inaugure son nouveau terrain. Finie l'ambiance si chaleureuse du stade Vélodrome, une page est tournée mais l'USSO descend en D4. Le nouvel entraîneur, Stassievitch, replace immédiatement le onze fanion en D3 au terme de l'exercice 83/84. Toujours au rayon " changement " : l'arrivée d'un autre président, Daniel Pecqueur qui entame sa décennie à la tête de l'USSO. Un fidèle, parmi les fidèles, commence à fouler la pelouse du " Gaston Bonnet " : le Dunkerquois Michel Méqinion.

La saison 87/88 a une saveur particulière avec l'accession des voisins Arquois en D3 et le retour des derbys ! L'USSO descend mais remonte aussi vite. Lozano dirige un groupe dont les piliers se nomment Buchot, Krawczyck, Nurit puis Bendjaballah, Cousin, Denquin… Entre temps, l'Etoile Sportive Arquoise commence sa descente aux enfers : l'occasion de créer un grand club unique dans l'Audomarois venait de s'envoler.

Il y a de plus en plus d'argent dans le football même amateur, l'USSO reste sage et avec ses " petits bras musclés ", résiste du mieux qu'elle peut. Elle bénéficie de deux repêchages miraculeux et connaît son heure de gloire le 7 avril 1992 en jouant son premier 1/8ème de finale de coupe de France, à domicile, devant Monaco battant pour l'occasion son record d'affluence : près de 9000 spectateurs.

Les artistes Huray et Bendjaballah donnent du talent au jeu et durant la saison 95/96, l'équipe frôle l'accession. L'USSO atteint son meilleur niveau avec Broggini aux commandes et fera partie du bon wagon pour le CFA. Le niveau est très élevé. Le groupe " Saint Arnould " se retire en même temps que le président. Commence le temps des vaches maigres ; Bernard Lebriez puis Gilles Delcloy ont repris, non sans panache, le flambeau de la présidence. Après Brodel, Popieul s'emploie avec ses hommes à maintenir le club au plus haut niveau amateur. C'est l'échec en juin 2000 où l'équipe retrouve le CFA 2, et surtout, à l'été 2002 où le club, exsangue financièrement, abattu moralement et sportivement dégringole en DH.



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