L'après guerre
" Le bonheur est dans le pré… " tous les spectateurs et joueurs qui ont connu les rencontres au stade Vélodrome en garde un souvenir ravi.
Le dimanche après midi, le stade de la rue de Longueville agissait comme un immense aspirateur qui attirait des centaines et des centaines de supporters ; chacun avait sa place attitrée qu'il n'aurait quittée pour rien au monde. Mais revenons à notre propos.
En 1945, Raymond Briche est aux commandes, précédant Vanacker et Reminger. Les " idoles " se nomment Feys, Pelcat ou Kaupp… puis bientôt Synaeve, le vif argent, ou encore le buteur Claude Berteloot dit la " Banane ". Comme il aime les joueurs courageux, le public a les yeux de Chimène pour " tit'Claude " Bourbon ou Gilbert Godon, l'entraîneur joueur.
Le club, à la fin des années 50, navigue entre le championnat de district et la fameuse promotion " Artois-Maritimes-Picardie " qu'il réintègre en 1959 à la faveur d'un derby à Arques. Déjà !...
" L'attelage " présidentiel se compose du docteur Vauban et de Monsieur Bourdrel. De Gaulle est au pouvoir, la France est prospère et le football évolue également : on commence à parler de " transferts " !
A Saint-Omer, ceux-ci sont tout d'abord boulonnais, puis dunkerquois comme l'excellent Jean Parisseaux. L'USSO développe un jeu bien léché et efficace sous la baguette de son meneur de jeu, Anthony, le premier joueur de couleur du club.
Deux figures emblématiques apparaissent dans l'équipe : Michel Petitpré (à l'époque fluet !) et Jacques Maeght, l'USSO accède à la division honneur à l'été 1962.
" L'équipe épique de l'époque " se façonne autour de purs produits du club et des " apports " extérieurs. Cette fois, ces recrues sont " minières " (Wisnieski, Pogor et Bergues plus tard), " flamandes " (Ioss, Verwaerde…) ou " maritimes " (Thorez, Goudal…). Entre temps, Bruzzone a succédé à Parisseaux sur le banc, puis c'est au tour de Zéf Wisnieski en 1966 ; Raymond Campagne cède la place à Jean Darras, éphémère président de la commission de football.
